La journée mondiale de la contraception est l'occasion de s'informer, d'échanger. Un sondage IFOP réalisé pour l'occasion pour le conseil de l'ordre des sages-femmes s'avère très intéressant :
- 92% des femmes concernées utilisent un moyen de contraception
- Entre 2010 et 2016, le taux d'utilisation de la pilule est passé de 50% à 37,5% des moyens contraceptifs, suivi des dispositifs intra-utérins (25,6%) et des préservatifs (15,5%)
- 54% des françaises estiment ne pas avoir été informées des avantages et inconvénients du moyen de contraception et 22% le regrettent
- 46% des femmes ne savent pas que les sages-femmes sont habilitées à prescrire un moyen de contraception. Depuis 2009, nous pouvons assurer le suivi gynécologique des femmes en bonne santé et leur prescrire une contraception
Enfin, 22% des françaises ne sont pas suivies régulièrement sur le plan gynécologique. Parmi elles, 28% ne l'estiment pas nécessaire car en bonne santé, 14% en raison de délais trop long pour prendre RDV, 14% s'estiment trop jeunes, 11% ne font pas l'effort de rechercher un nouveau professionnel de santé après un déménagement.
Les sages-femmes sont des professionnelles habilitées à assurer le suivi gynécologique et contraceptif de toutes les femmes en bonne santé, quelque soit leur âge. Notre rôle au sein du parcours de santé publique est essentiel et trop souvent méconnu.
Ces données sont issues du Sondage IFOP pour le Conseil national de l’Ordre des sages-femmes réalisé du 7 au 21 août 2017 auprès d’un échantillon représentatif de la population française féminine âgée de 15 ans ou plus, composé de 1064 femmes